Présentation des quatre paroisses composant la communauté de paroisses
Une communauté de paroisses, comme son nom l'indique, est un regroupement de paroisses.
Dans notre cas les paroisses qui se sont rassemblées ont en commun la même équipe pastorale.
Cette communauté est composée des paroisses :
Au départ, en 1845, une chapelle avait été érigée sur un emplacement qui se trouvait au milieu de l'actuelle petite rue de la chapelle.
A partir de mars 1847, le Clergé de la " Citadelle " disait tout les dimanches et jours de fêtes une Ste Messe dans ce nouveau lieu de culte.
La paroisse Saint Louis de Gonzague a été crée par un décret du Président de la République, Charles Louis Napoléon Bonaparte, le 1er juin 1852.
Cette paroisse comptait au début 500 paroissiens. Le 10 décembre 1852 le premier curé fut nommé par l'Evêque de Strasbourg, Mgr André RAESS.
Après le Traité de Paix en 1871, Mr le curé DACHEUX faisait de nombreuses démarches pour la construction d'une grande église sur la place où se trouve aujourd'hui l'église protestante.
Toutes sortes de raisons n'ont pas permis que ces démarches soient couronnées de succès. Au printemps 1872, Mr DACHEUX créa une chorale d'église et,
comme son église était trop petite pour les nombreux fidèles, il organisa les dimanches et jours de fêtes deux grand'messes, à 8h et à 10h et deux vêpres, à 14h et 15h.
En 1881, lorsque Mr DACHEUX fut nommé Supérieur du Grand Séminaire, le Curé de VENDENHEIM, Mr l'abbé J.B. WOEHrel, devint son successeur.
Le 9 décembre 1881, il prit possession de sa nouvelle paroisse où il travailla pendant 25 ans, avec beaucoup de zèle jusqu'à sa mort prématurée, le 15 mars 1906.
C'est sous son régime que l'église actuelle, le presbytère, la Maison des Enfants de Marie (là où se trouve aujourd'hui l'école Ste Anne) ont été crées. En 1900 la paroisse comptait 10 948 catholiques.
En 1939, l'ordre d'évacuation obligea le curé à quitter son presbytère. En été 1940, Strasbourg fut occupée par les nazis, un grand nombre de réfugiés retournèrent chez eux, le coeur gros.
En 1943 des bombardements ont touché sérieusement, et à deux reprises, le presbytère ; les occupants étant sévèrement blessés.
En 1987, pour les 100 ans de l'église, d'important travaux de rénovation ont été lancés : une cure de jouvence et une amélioration du chauffage notamment.
Noble italien qui fût élevé dans le château de sa famille dans la perspective de succéder à son père.
Il était le fils aîné de Ferdinand Gonzaga, marquis de Castillon et courtisan de Philippe II, et de Marta Tana Santena, principale dame d'honneur de la reine Isabelle d'Espagne (Isabelle la Catholique).
En 1577, son père l'envoyait avec son frère à Florence pour y parfaire son éducation. Dans cette ville, il dû fréquenter la cour de François de Médicis, mais il su se doter de solides défenses pour ne pas se laisser gagner par la corruption et l'hédonisme ambiants.
Deux ans plus tard, il eut la même attitude à la cour du Duc de Mantoue et se plongea dans la vie des Saints, prétextant une maladie du foie qui allait le tourmenter toute sa vie.
Attiré par la sainteté, il commença à enseigner le catéchisme aux jeunes garçons de Castillon. Dès l'âge de 11 ans il avait fait en effet fait voeu de chasteté. Il entra dans la compagnie des Jésuites à Saint André à Rome où il se prépara à devenir prêtre.
A l'âge de 17 ans il avait abdiqué à ses droits de succession et ceci à la faveur de son frère Rodolphe. Etudiant spirituel de Saint Robert Bellarmine.
Il n'eut pas le temps de prononcer ses derniers voeux et de recevoir les Ordres mineurs. Ayant épuisé toutes ses forces à soigner les malades atteints de la peste, il mourut à Rome en1591 à l'âge de 23 ans.
Saint Léon / Sainte Thérèse
Situation
A l'ouest de Neudorf.
Emplacement : Rue de Saint-Dié
Presbytère : 96 rue de Saint-Dié (permanence le jeudi de 10h à 11h30)
Initialement, le Heyritz, le Schluthfeld et la Meinau étaient rattachés à la Paroisse de Saint Aloyse de Neudorf.
Le 13 mars 1924, Son Excellence Mgr. Charles Ruch chargea l'Abbé Georges Kapps de la fondation d'une nouvelle Paroisse à Strasbourg-Neudorf.
Son Excellence exprima le voeu que cette Paroisse soit mises sous le patronage de Saint Léon IX, notre saint pape alsacien, parce que jusqu'alors aucune église paroissiale n'était dédiée à ce grand Saint alsacien.
Comme la Meinau devait faire partie de cette nouvelle Paroisse de Saint Léon IX, Mgr l'Evêque préférait faire construire une église sur le terrain entre le Schluthfeld et la Meinau, si l'on pouvait trouver un emplacement convenable.
Il n'y avait que deux places qui entraient en ligne de compte : sur la route de Colmar, vis-à-vis de la gare, et dans la rue de St Dié, à coté de l'école.
C'est le prix qui détermina le terrain, celui rue de St-Dié étant plus grand pour un prix plus modéré.
Les travaux de construction de l'église furent commencés le 23 octobre 1924 et achevés le 7 mars 1925. Son Excellence Mgr Charles Ruch présida le 15 mars 1925 la Bénédiction de l'église provisoire su Schluthfeld.
Le même jour Mr l'Abbé G.Kapps fut nommé Curé de Saint Léon du Schluthfeld. La paroisse était canoniquement érigée, mais pas encore reconnue par l'Etat. L'église contenait alors 400 places.
Une modeste tourelle donnait à cet édifice l'aspect d'une Chapelle des Missions.
La nomination du premier vicaire en 1933 mettait brusquement la Société de construction devant la nécessité de construire aussi vite que possible un Presbytère.
Il est la première oeuvre définitive que la Société de Construction ait faite. En vue d'un agrandissement futur de la paroisse trois appartements ont été prévus pour les vicaires.
Il se range parmis les plus beaux presbytères du diocèse.
Finalement c'est pendant la 2ème guerre mondiale que le Président de la République Albert Lebrun reconnue la paroisse par décret le 11 décembre 1939. Le 6 septembre 1943 commença la période de détresse pour la paroisse : Neudorf fut bombardé.
Le schluthfeld fut alors presque miraculeusement préservé. Trente-trois bombes sont tombées bien près de l'église, mais aucune d'elles n'a éclaté.
Après la libération un événement marqua la vie paroissiale de Saint Léon. Ce fut l'ostension de la Châsse de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus les 13 et 14 novembre 1946.
Saint Léon, de son vrai nom Brunon, est issu de la riche famille des comtes d'Alsace, apparentée aux empereurs Conrad II le Salique et Henri III.
Cadet de sa famille, il fut, selon l'usage du temps, destiné à l'Eglise. En compagnie de deux de ses cousins il parcourut les sept arts libéraux à Toul, sous l'autorité de l'évêque Berthold, puis sous celle de son successeur Hermann.
Durant sa jeunesse, alors qu'il dormait, il fut mordu par une bête venimeuse au visage. Il tomba malade au point qu'on désespéra de ne le voir jamais récupérer la santé.
Brunon eût une vision deux mois après son accident lorsqu'il était au plus mal. Un vieillard en habit monastique, d'un éclat éblouissant et d'une blancheur de cheveux vénérable, en descendit,
portant dans la main droite une croix resplendissante au bout d'une longue hampe. Lorsqu'il vint près du malade, il apposa d'abord la croix sur ses lèvres, puis en marqua ses plaies et ramena derrière l'oreille tout le pus que le venin avait produit ;
s'en retournant bientôt comme il était venu, il le laissa sur la voie de la guérison. Quelques temps après, l'abcès creva et il guérit de l'empoisonnement.
Il avait, dit-on, immédiatement identifié à son visage et à son habit, le bienheureux Père des moines, Benoît, dont l'éclat dépasse celui de la lumière.
Brunon devint chanoine et diacre de Toul. Il rétablit aussitôt la discipline dans les abbayes bénédictines touloises et tenta de réformer son clergé.
L'empereur Henri III le désigna alors pape et Brunon devint dès lors Léon IX. Il fut accueilli à Rome le 12 février 1049.
Dès Pâques 1049, il réunit son premier concile romain après un pèlerinage au Mont-Gargan pour implorer la protection de l'archange Saint-Michel et au Mont-Cassin pour se recommander à saint Benoît.
La fin de son règne fût assombrie par deux graves événements. Son armée fut d'abord défaite par les normands à Civitate le 18 juin 1053 (il connut l'emprisonnement),
n'étant libéré qu'en février 1054. Les conséquences de la querelle avec les grecs, ensuite, laissèrent hélas une profonde blessure dans l'histoire de son règne et de l'Eglise, avec la tristement célèbre ambassade du Cardinal Humbert.
Mais lorsque survinrent ces événements, il avait déjà rendu son âme à Dieu, puisque le Cardinal déposa la fameuse bulle qui déclencha le schisme sur l'autel de Ste-Sophie à Constantinople le 16 juillet 1054.
Canonisée le 17 mai 1925 par Pie XI qui l'appelle «l'étoile de son pontificat»
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant : sa soeur Pauline puis sa soeur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire". Proclamée patronne des missions de l'Eglise universelle et docteur de l'Eglise en 1997.
le site du sanctuaire de Lisieux.
Lettre apostolique pour la proclamation de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Docteur de l'Église universelle (Jean-Paul II) 19 octobre 1997.
Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible, mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j'ai lu : Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors, je suis venue
Sainte Jeanne d'Arc
Situation
Au port du Rhin, sur la route vers l'allemagne.
Emplacement : 20 rue de l'Abbé François-Xavier SCHERER
Cette église fut construite en 1933. Ce fut l'oeuvre de l¹abbé François-Xavier SCHERER, vicaire à Saint-Urbain,
que Mgr RUCH avait nommé administrateur de la nouvelle paroisse à ériger.
L'église est dédiée à Sainte Jeanne d¹Arc, libératrice de la France, sans doute à cause des menaces dues à la montée du nazisme outre-Rhin.
L¹abbé SCHERER aura été curé de la paroisse pendant 4 ans. Dans un rapport publié en 1935, il "s'étonne avec ses paroissiens, qu'une paroisse pauvre et
modeste ait pu accomplir en un temps si court, un travail aussi vaste et étendu". Et d'ajouter : "Sainte-Jeanne du Port du Rhin, c¹est notre oeuvre,
nous l'avons fondée avec notre sueur, nos larmes et notre sang". Ajoutons que l'abbé SCHERER mourut en témoin de la foi à Dachau, le 17 septembre 1942.
Son portrait, exposé dans l'église, honore sa mémoire, sollicite notre foi et suscite notre prière.
A peine construite, l'église se voit investie de deux nouvelles caractéristiques :
elle devient l'église des bateliers : la paroisse batelière, nombreuse et très active est confiée à un aumônier qui en assume la charge (baptêmes,
mariages, enterrements). D'où la présence dans le choeur de l'église d'une statue de Saint Nicolas, patron des bateliers ;
elle devient aussi "l'Armenseelenkirchlein" : elle renferme un autel à Notre-Dame des Ames du Purgatoire. "Le Messager des Ames du Purgatoire" est
une revue bimestrielle dont la lecture incite à la réflexion et à la prière. Chaque vendredi est célébrée une Messe pour les abonnés au "Messager" et les
défunts de leurs familles.
La bénédiction solennelle de l¹église a eu lieu le 25 novembre 1933.
Depuis 1984, il n¹y a plus de curé résidant et Sainte-Jeanne d¹Arc fut rattachée à Saint-Urbain.
Fête : 2ème dimanche de mai (Patronne secondaire de la France), mais aussi le 30 mai au calendrier liturgique.
Canonisée le 16 mai 1920 par Benoît XV
L'histoire de Jeanne d'Arc, aussi nommée la Pucelle, débute en 1412 alors qu'elle voit le jour dans la ville de Domrémy en Lorraine.
Rien en apparence ne la prédestine à une carrière autre que la vie paysanne. Pourtant un jour, dans le jardin de son père, l'archange saint Michel, protecteur du royaume de France, apparaît à Jeanne.
Dès lors, c'est par l'intermédiaire de visions et de voix que Dieu guidera le destin de Jeanne, la Pucelle, afin qu'elle accomplisse sa mission.
Ce sont des temps troublés que vit alors la France. La guerre fait rage entre les Anglais et les Français, une guerre qui durera cent ans.
Le royaume français est partagé entre les Anglais et les Bourguignons d'une part, et d'autre part, de ceux qui sont restés fidèles au dauphin Charles.
Ce dernier vit en exil depuis l'entrée des Anglais à Paris en 1418. À la mort de son père Charles VI, il attend le sacre mais le traité de Troyes signé par sa mère, Isabeau de Bavière, l'en écarte.
C'est donc en 1428, dans cette atmosphère tourmentée, que Jeanne la Pucelle, âgée de 16 ans, se voit confier l'essentiel de sa divine mission: secourir le roi de France en le faisant couronner à Reims et lever le siège de la ville d'Orléans.
Suivant le conseil de ses voix qui l'accompagnent, elle entreprend sa campagne en se dirigeant d'abord vers Vaucouleurs. Là, elle rallie Baudricourt à sa cause afin d'obtenir audience auprès de Charles.
L'étape qui suit guide ses pas à Chinon où elle rencontre enfin le dauphin pour lui faire part de sa mission. Même si ce dernier fut ravi par l'idée de se voir couronné roi de France, il demeure méfiant...
Ainsi, Jeanne est soumise à de nombreux interrogatoires qui concluront tous à sa bonne foi. La preuve finale devait être faite par sa victoire sur les Anglais à Orléans.
Charles consent donc à lui accorder les effectifs nécessaires à la prise d'Orléans. À la tête de sa troupe, portant haut l'étendard, elle se lance à l'assaut et remporte la victoire.
Les Anglais, qui croyaient alors en une victoire imminente, voient en Jeanne la Pucelle une sorcière, une force maléfique qui provoque le retournement de la situation et ce, à leur grand déplaisir.
La mission de la Pucelle se poursuit, sur la route reliant Orléans à Reims. Chacune des villes se soumet de gré ou de force et promet allégeance au nouveau roi.
Finalement le 17 juillet 1429, Charles est couronné roi de France, il sera dès lors Charles VII.
Mais le destin de Jeanne d'Arc ne devait pas s'arrêter là. Il fallait encore marcher sur Paris.
Dans la semaine de Pâques de l'an 1430 à la tête de ses troupes La Pucelle d'Orléans monte sur Paris. Malheureusement, après quelques heures de combat, le dénouement de la bataille s'annonce défavorable et on décide de battre en retraite.
Le pont-levis est monté pour stopper l'ennemi mais Jeanne d'Arc, restée au champ de bataille, se trouve ainsi prise entre les Anglais et les Bourguignons et est faite prisonnière. C'est ainsi qu'elle est vendue aux Anglais par les Bourguignons.
Suite à cet événement on lui fait subir un procès, les Anglais cherchent à discréditer Jeanne d'Arc. On l'accuse d'être hérétique, relapse, apostate et idolâtre.
Au cours d'un procès organisé en la faveur de l'évêque de Beauvais, elle est finalement reconnue coupable. Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc est brûlée vive pour les crimes qu'elle a commis.
Jamais au cours de ces derniers moments le roi Charles VII n'est intervenu pour faire délivrer la Pucelle d'Orléans qui l'avait aidé à accéder au trône.
Vingt-cinq ans plus tard, il se donna pour obligation morale d'obtenir sa réhabilitation de l'Église.
A la consécration de l'église St Aloyse en octobre 1887, cette nouvelle paroiss réunissaient les Chrétiens de Neudorf et de la Citadelle.
Mais en une décennie il y eut un essor démographique des plus prestigieux et la paroisse compta très vite le double de ces pratiquants.
Tenant compte de cette réalité, la chancellerie épiscopale se décida à distraire de St Aloyse les quartiers de St Urbain et Museau.
A la mi-juillet 1905, l'abbé Burg fut chargé par son evêque de créer une nouvelle paroisse. Au début on manquait évidemment de tout,
il fallait pour commencer trouver un local où y faire le culte. La salle fut trouvée rue St Urbain et le curé de St loyse fit don des ornements
indispensables. Dès lors, le dimanche on célébra deux messes : une à 7h00 et une à 9h30, l'après-midi à 14h on célébrait le rosaire
et en semaine un office unique à 7h25.
Evidemment cette solution de fortune ne pouvait durer longtemps. Pour sortir du provisoire, on songea donc sérieusement à construire,
dans un premier temps, sinon une église du moins un spacieux foyer paroissial qui servirait, lui aussi provisoirement, de lieu de culte.
On construisit une église provisoire sise à l'angle des rues de Lièpvres et de la Ménagerie, une salle de conférence et un petit logement
pour le sacristain. Le 26 mai 1906, l'évêché approuva le choix de Saint Urbain comme patron de la nouvelle paroisse.
Le 4 juin 1906 : nomination officielle de M. l'abbé Burg comme curé de la paroisse, installé officiellement le 6 juin.
Le 8 juin 1906 : décret gouvernemental (gouvernement impérial) érigeant en paroisse la paroisse St Urbain.
Le 7 juin 1906 : Mgr Jost, vicaire général, bénit les 3 cloches.
Le 10 juin 1906 : bénédiction de la nouvelle église par Mgr Fritzen (évêque de Strasbourg).
Provisoire (prévue pour durer une trentaine d'année) cette première église devait le rester plus d'un demi siècle, en juin 1956 on en fête
le 50ème anniversaire. Il fallu encore attendre près de 20 ans pour l'édifice définitif. Les travaux commencèrent en 1969 ; le 29 septembre
1971 : pose et bénédiction de la 1ère pierre ; 23 septembre 1973 : consécration de la nouvelle église St Urbain.
Succédant à Callixte Ier, le pape Urbain Ier gouverne l'Eglise de Rome du 14 octobre 222 au 19 mai 230, date de son décès.
On est mal renseigné sur son pontificat. Des légendes tenaces l'ont lié longtemps à la passion de Ste Cécile. Pape sous Alexandre Sévère, dont le
règne fut pacifique pour les Chrétiens, il prit peut être des mesures dans l'affaire du schisme d'Hippolyte. Est-il mort martyr ? On ne le sait pas.
Il fut enseveli au cimetière de Callixte comme tous les papes du IIIème siècle.
D'après le Liber Pontificalis, Urbain Ier aurait décrété que le calice et la patène seraient dorénavant en or ou en argent, pendant la messe.
Il finit par être représenté avec un calice comme attribut et on comprend aisément pourquoi les vignerons le choisirent comme patron.